1) Société contemporaine
a) Une Politique changeante
Le Premier Empire (1804 à 1814)
Le Premier Empire (1804 à 1814)
Il s’agit du régime instauré par Napoléon Bonaparte Ier en France, visant à remplacer le consulat. Cet empire est officiellement instauré lors de la proclamation de Napoléon Premier en tant qu’empereur des français, le 2 décembre 1804. Durant ce régime, le pouvoir en place tâchera de reconstituer la société de l’Ancien régime, plus stricte, en réinstaurant la noblesse.
La peine de mort, qui avait été abolie par la Convention depuis le 26 Octobre 1795, est remit en place le 12 Février 1810 dans Code pénal impérial mis en place par Napoléon lui-même.
« ARTICLE 7.
Les peines afflictives et infamantes sont,
1° La mort […] »
« ARTICLE 12.
Tout condamné à mort aura la tête tranchée. »
Ainsi, dans le Chapitre premier des peines en matière criminelle du Livre Premier des peines en matière criminelle et correctionnelle et de leurs effets, on aborde dès les premières lignes les règles concernant la peine capitale.
La Restauration (1815 à 1830)
Après l’abdication au pouvoir de Napoléon Premier le 6 Avril 1814 et la révolution des Trois Glorieuses, ce régime est un retour à la souveraineté monarchique. Celle-ci à la suite de la création d’une charte en 1814, est limitée. C’est une monarchie constitutionnelle : le roi, Louis XVIII, partage le pouvoir avec le parlement. Mais le 1er Mars 1815, un an plus tard, il est contraint de fuir : Napoléon reprend sa place d'empereur cent jours durant. Il faudra attendre le 22 Juin 1815 puis que Bonaparte abdique une seconde fois après sa défaite durant la bataille de Waterloo pour un retourner à nouveau à la Restauration de Louis XVIII, le 8 juillet 1815
Le 16 septembre 1824, son frère, Charles X, prend sa succession sur le trône de France. Mais sont règne, plus « passionné » que celui de son prédécesseur, entrainera la révolution de 1830, les Trois Glorieuses, qui marquera la fin de la Restauration.
Sous ce régiment, la peine de mort ne connaitra aucune réforme ou abolition. Elle restera en vigueur tout au long de cette période mouvementée.
La monarchie de Juillet (1830 à 1848)
Après les trois Glorieuses, la monarchie demeure : Louis Philippe dit « le roi bourgeois » accède au trône. La bourgeoisie et la banquiers règnent alors en maître sur la France, augmentant les inégalités entre les classes sociales (bourgeoisie aisée, classe ouvrière et paysanne).
La monarchie de Juillet (1830 à 1848)
Après les trois Glorieuses, la monarchie demeure : Louis Philippe dit « le roi bourgeois » accède au trône. La bourgeoisie et la banquiers règnent alors en maître sur la France, augmentant les inégalités entre les classes sociales (bourgeoisie aisée, classe ouvrière et paysanne).
La peine capitale restera encore en vigueur sous le règne de Louis Philippe.
La Seconde République ( 1848 à 1851)
Ce soulèvement est semblable à celui de 1789 : le peuple revendique l’égalité des classes.On abolie alors la censure, l’esclavage, mais aussi la peine de mort. Le 29 février 1848, le Gouvernement provisoire de la Seconde République abolit la peine de mort en matière politique. Hélas, c’est uen victoire incomplète du parti abolitionniste : la même année, Victor Hugo échoue à faire passer le projet d'abolition totale qu'il défend à la Chambre.
Réformes :
En 1870, Adolphe Crémieux réforme l’usage de la guillotine : il supprime échafaud sur laquelle elle est placée et supprime aussi les bourreaux de provinces pour ne garder qu’un seul « exécuteur en chef » tout en conservant le bourreau de Corse ainsi qu’un autre groupe d’exécution à Alger qui était encore à l’époque une colonie française.
2) Les acteurs principaux s’opposant la peine de mort et leurs « armes »
a. Les auteurs
Au XIX, le mouvement abolitionniste prend de l’ampleur. Les auteurs s’engagent dans cette bataille qui dure déjà depuis un siècle avec le même espoir que leurs prédécesseurs : mettre un terme à cette justice archaïque porteuse des valeurs d’un siècle passé. Mais tout le monde ne semble pas vouloir abolir cette peine capitale : Le peuple continu de réclamer la guillotine et le gouvernement, malgré de nombreux débats organisés, ne semble pas prêt d’offrir au partit adverse ce qu’il désir. Nombre d’œuvres telles que Le Dernier jour d’un condamné voient le jour, porteuses d’un même message. Les auteurs se révoltent. On compte parmi eux des hommes tels que :
Victor Hugo (1802 - 1885), est un auteur tout d’abord classique qui deviendra ensuite la plus célèbre figure du romantisme avec sa pièce Hernani. Il rejoindra le combat contre la peine de mort en 1820 avec la sortie de Bug-Jargal, son premier roman engagé, et écrira des œuvres soutenant cet idéal comme Le Dernier jour d’un condamné, publié en 1829, Claude Gueux parut en 1834, Quatre vers pour Armand Barbès en 1839, ainsi que des discours et autres textes plaidant en faveur de l’abolition de la peine capitale.
Alphonse de Lamartine (1790 – 1869), était un auteur mais aussi un homme politique engagé dans le combat contre la peine de mort. Il écrivit un poème destiné au peuple en 1830, Contre la peine de mort, mais aussi de nombreuses lettres ainsi que d’autres textes politiques.
b. L’arme des orateurs : le discours
Loin de n’utiliser que le roman afin de faire passer leurs idées, les auteurs de cette époque, tout comme les politiques, usaient d’autres moyens peut-être plus convaincants, utilisant des procédés d’argumentation : le discours. Il s’agissait d’une sorte d’exercice oral, en publique, qui visait à persuader le publique en jouant sur ses sentiments ou à le convaincre en lui amenant à admettre des idéaux à l’aide d’arguments.
Nombre de membres du mouvement abolitionniste se sont essayés à cet exercice périlleux. Parmi eux : Hugo.
« L'exemple, le bon exemple donné par la peine de mort, nous le connaissons. Il a eu plusieurs noms. Chacun de ces noms exprime tout un ordre de faits et d'idées. L'exemple s'est appelé Montfaucon , il s'est appelé la place de Grève , il s'appelle aujourd'hui la barrière Saint-Jacques . Examinez les trois termes de cette progression décroissante : Montfaucon, l'exemple terrible et permanent ; la place de Grève, l'exemple qui est encore terrible, mais qui n'est plus permanent; la barrière Saint-Jacques, l'exemple qui n'est plus ni permanent, ni terrible, l'exemple inquiet, honteux, timide, effrayé de lui-même, l'exemple qui s'amoindrit, qui se dérobe, qui se cache. Le voilà à la porte de Paris, prenez garde, si vous ne le retenez pas, il va s'en aller! Il va disparaître!
Qu'est-ce à dire? Voilà qui est singulier! L'exemple qui se cache, l'exemple qui fait tout ce qu'il peut pour ne pas être l'exemple. N'en rions pas. La contradiction n'est étrange qu'en apparence; au fond il y a en ceci quelque chose de grand et de touchant. C'est la sainte pudeur de la société qui détourne la tête devant un crime que la loi lui fait commettre. Ceci prouve que la société a conscience de ce qu'elle fait et que la loi ne l'a pas. Voyez, examinez, réfléchissez. Vous tenez à l'exemple. Pourquoi? Pour ce qu'il enseigne. Que voulez-vous enseigner avec votre exemple? Qu'il ne faut pas tuer. Et comment enseignez-vous qu'il ne faut pas tuer? En tuant.
De deux choses l'une : ou l'exemple donné par la peine de mort est moral, ou il est immoral. S'il est moral, pourquoi le cachez-vous? S'il est immoral, pourquoi le faites-vous? Pour que l'exemple soit l'exemple, il faut qu'il soit grand; s'il est petit, il ne fait pas frémir, il fait vomir. D'efficace il devient inutile, d'enrayant, misérable. Il ressemble à une lâcheté. Il en est une. La peine de mort furtive et secrète n'est plus que le guet-apens de la société sur l'individu.
Soyez donc conséquents. Pour que l'exemple soit l'exemple, il ne suffit pas qu'il se fasse, il faut qu'il soit efficace. Pour qu'il soit efficace il faut qu'il soit terrible; revenez à la place de Grève! Il ne suffit pas qu'il soit terrible, il faut qu'il soit permanent; revenez à Montfaucon! Je vous en défie.
Je vous en défie! Pourquoi? Parce que vous en frissonnez vous-mêmes, parce que vous sentez bien que chaque pas en arrière dans cette voie affreuse est un pas vers la barbarie; parce que, ce qu'il faut aux grandes générations du XIXe siècle, ce n'est point des pas en arrière, c'est des pas en avant! parce qu'aucun de nous, aucun de vous ne veut retourner vers les ruines hideuses et difformes du passé, et que nous voulons tous marcher, du même pas et du même cœur, vers le rayonnant édifice de l'avenir!
Savez-vous ce qui est triste? C'est que c'est sur le peuple que pèse la peine de mort. Vous y avez été obligés, dites-vous. Il y avait dans un plateau de la balance l'ignorance et la misère, il fallait un contre-poids dans l'autre plateau, vous y avez mis la peine de mort. Eh bien! ôtez la peine de mort, vous voilà forcés, forcés, entendez-vous? d'ôter aussi l'ignorance et la misère. Vous êtes condamnés à toutes ces améliorations à la fois. Vous parlez souvent de nécessité, je mets la nécessité du côté du progrès, en vous contraignant d'y courir, par un peu de danger au besoin.
Ah! vous n'avez plus la peine de mort pour vous protéger. Ah! Vous avez là devant vous, face à face, l'ignorance et la misère, ces pourvoyeuses de l'échafaud, et vous n'avez plus l'échafaud! Qu'allez-vous faire? Pardieu, combattre! Détruire l'ignorance, détruire la misère! C'est ce que je veux.
Oui, je veux vous précipiter dans le progrès! Je veux brûler vos vaisseaux pour que vous ne puissiez revenir lâchement en arrière! Législateurs, économistes, publicistes, criminalistes, je veux vous pousser par les épaules dans les nouveautés fécondes et humaines comme on jette brusquement à l'eau l'enfant auquel on veut apprendre à nager. Vous voilà en pleine humanité, j'en suis fâché, nagez tirez-vous de là! »
Septembre 1848, Victor Hugo
Ici, à l’aide d’exemple de Lieux tel que Montfaucon – ancien gibet qui fut utilisé jusque sous le règne de Louis XIII - ; de la place de Grève – lieu où se déroulaient les exécutions publiques – et la barrière Saint-Jacques – où les mises à mort se faisaient de nuit, à l’abri des regard - ainsi qu’à l’aide de la figure de style de la personnification, Victor Hugo nous montre dans l’avancée au fil des siècles que malgré le recul de la barbarie, le problème reste : la peine de mort. Il nous montre même l’inutilité de celle-ci à travers la perte de sa raison première : l’exemple. Ainsi, la peine de mort n’aurait plus lieu d’être et ne serait, en somme, qu’un assassinat bien plus horrible que celui commis par un meurtrier, puisque celui-ci serait prémédité et même appuyé par un peuple tout entier.
Ce texte emphatique, souvent ponctué de point d’exclamation, tend plus à faire appelle au sentiment de l’auditeur et donc, par conséquent, de le persuader. Il fait appelle au bon sens du publique, comme on peut le voir dans cette phrase où il utilise la deuxième personne du pluriel, représentant le gouvernement ainsi que le peuple français :
« Soyez donc conséquents. Pour que l'exemple soit l'exemple, il ne suffit pas qu'il se fasse, il faut qu'il soit efficace. »
c.Une autre forme de plainte : la lettre.
« Genève est à la veille d'une de ces crises normales qui, pour les nations comme pour les individus, marquent les changements d'âge. Vous allez réviser votre constitution. Vous vous gouvernez vous-mêmes ; vous êtes vos propres maîtres ; vous êtes des hommes libres ; vous êtes une république. Vous allez faire une action considérable, remanier votre pacte social, examiner où vous en êtes en fait de progrès et de civilisation, vous entendre de nouveau entre vous sur les questions communes ; la délibération va s'ouvrir, et parmi ces questions, la plus grave de toutes, l'inviolabilité de la vie humaine, est à l'ordre du jour.
C'est de la peine de mort qu'il s'agit. Hélas, le sombre rocher de Sisyphe ! quand donc cessera-t-il de rouler et de retomber sur la société humaine, ce bloc de haine, de tyrannie, d'obscurité, d'ignorance et d'injustice qu'on nomme pénalité ? quand donc au mot Peine substituera-t-on le mot Enseignement ? quand donc comprendra-t-on qu'un coupable est un ignorant ? Talion, œil pour œil, dent pour dent, mal pour mal, voilà à peu près tout notre code. Quand donc la vengeance renoncera-t-elle à ce vieil effort qu'elle fait de nous donner le change en s'appelant Vindicte ? Croit-elle nous tromper ? Pas plus que la félonie quand elle s'appelle Raison d'État. Pas plus que le fratricide quand il met des épaulettes et qu'il s'appelle la Guerre. De Maistre a beau farder Dracon ; la rhétorique sanglante perd sa peine, elle ne parvient pas à déguiser la difformité du fait qu'elle couvre ; les sophistes sont des habilleurs inutiles ; l'injuste reste injuste, l'horrible reste horrible. Il y a des mots qui sont des masques ; mais à travers leurs trous on aperçoit la sombre lueur du mal. »
Genève et la peine de mort ; lettre du 29 novembre 1862. Victor Hugo
Ce texte est une lettre de Victor Hugo destiné au gouvernement écrite le 29 Novembre 1862.
On peut remarquer que Victor Hugo utilise ici un registre soutenu. Ce choix est évidement du au fait que l’auteur écrit au gouvernement.
Cependant ce langage vise aussi à critiquer les politiciens dans leur propre langage. On peu également remarquer que Victor Hugo utilise le pronom personnel « Vous ». Ce terme permet à Hugo de faire prendre conscience le gouvernement de Ses responsabilités.
On peut par ailleurs remarquer que Victor Hugo choisit son vocabulaire de façon à culpabiliser son interlocuteur.
En effet les termes forts comme : "coupable", "injuste", "tromper", "félonie" marque un ton de reproche.
Victor Hugo illustre ici son idée qu'il n'y a rien de plus barbare que la peine de mort avec l'utilisation de termes barbare : tyrannie, 'horrible sombre lueur du mal vengeance sanglante
Enfin on peut remarquer que Victor Hugo pousse son interlocuteur à ce remettre en questions notamment à l'aide de phrases interrogatives : "quand donc cessera-t-il de rouler et de retomber sur la société humaine, ce bloc de haine, de tyrannie, d'obscurité, d'ignorance et d'injustice qu'on nomme pénalité ? quand donc au mot Peine substituera-t-on le mot Enseignement ? quand donc comprendra-t-on qu'un coupable est un ignorant ?"
On peut donc en conclure que Victor Hugo dénonce la barbarie de la peine de mort et va argumenter et persuader son abolition .
d. Le roman : une autre façon de présenter les choses.
« Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l'ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.
J'admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu'ont-elles fait ? N'importe ; on les déshonore, on les ruine. C'est la justice.
(...) Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c'est celle-là qui me fait mal ! »
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l'ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes, sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.
J'admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu'ont-elles fait ? N'importe ; on les déshonore, on les ruine. C'est la justice.
(...) Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c'est celle-là qui me fait mal ! »
Le dernier jour d'un condamné - 1829
Parmi ces célèbres œuvres dénonçant cette peine archaïque, on retrouve Le Dernier jour d’un condamné à mort, de Victor Hugo.
Écrit en 1829, ce roman narre les derniers instants d’un homme condamné à mort. Grâce au point de vue de son personnage et à l'aide du journal intime de celui-ci, Hugo nous force à nous identifier à ce condamné, à nous prendre pour lui et ainsi nous exposer de façon violente et terrifiante l'horreur de cette peine.
On suivra le criminel de son arrestation jusqu’à ses tous derniers instants : son avancée vers l'échafaud. En nous laissant ainsi face à cette imposante machine qu'est la guillotine, l'auteur marque à jamais ses lecteurs avec cette image choquante de la mort représentée sous forme d'objet.
Dans ce texte, Victor Hugo nous offre ses réflexions personnelles sur la peine de mort à travers son personnage principal : un inconnu dont on ne connait ni le nom, ni le crime. La seule indication quant au raison de sa présence ce fait en une phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! »
Le quelques information que l'on obtient à son sujet se trouve, la plupart du temps, dans ses rappelles au passé.
Mais c’est dans sa préface que Hugo nous expose réellement ses arguments car si l’œuvre en elle-même peut jouer le rôle d’exemple face aux arguments exposés par l’auteur, la préface, elle, est un vrai plaidoyer. Dans celle-ci, l’écrivain peut librement analyser son œuvre et donner son avis sur la question étudiée.
2) Les abolitonnistes et antiabolitionnistes.
Abolitionnistes :
- Le Pelletier (voir article I), rapporteur du Comité de jurisprudence criminel, il présente le projet de code pénal dans lequel il propose d'abolir la peine de mort.
- Duport est l'un des grands orateurs abolitionnistes à l'Assemblée Constituante. Pour lui, la peine capitale est inefficace et mène au despotisme.
- Robespierre, élu d'Arras, s'exprime le 30 mai 1791 : la peine de mort est un "lâche assassinat"; elle empêche le repentir du coupable et la réparation de l'erreur judiciaire.
Antiabolitionnistes :
- Brillat-Savarin, député du tiers état du Bugey, reste célèbre comme gourmet, se fait connaître par son discours de défense de la peine de mort, insistant sur son effet dissuasif.
- Mougins de Roquefort, ancien avocat du Parlement, député du tiers état de Draguignan, il se prononce lui aussi en faveur de la peine de mort en mai 1791.
- Barère, théoriquement hostile à la peine capitale, il estime que la France de 1791 n'a pas atteint le "degré de perfection sociale" nécessaire à l'abolition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire